Toujours dans cette idée d'hypothétique exposition, nous avons créer un dépliant qui se trouverais dans l'espace d'expo, son but serait d'expliquer notre travail et nos recherches.
C'est en s'associant à un autre projet de 2ème année de design visuel que l'espace d'exposition a été choisi, en effet les 2ème année on inventer une une librairie nommée "La Cabane" et se sont occupé de son identité visuelle.
La structure du dépliant a été basée sur le gabarit d'un prospectus du musée Tinguely à Banne, il est de format A2 et doit comprendre un côté "poster", où un de nos visuel sera sélectionné, et une partie informative. On devait aussi choisir un des logos créés par la classe de deuxième année et l’intégrer à notre dépliant.
Pour ma part, j'ai choisi de jouer avec le gabarit, essayant de ne pas coller parfaitement au document d'origine mais de pouvoir m'amuser dans cette présentation très soigner, crée quelque chose de moins équilibré et moins symétrique. Pour les couleurs j'ai choisi du jaune, du turquoise et orange; des couleurs qui, je pense, fonctionnent bien ensemble. Des extraits de ce blog sont intégrer à la fin de la partie informative. Dans la mise en page j'ai fait le choix de préserver une zone blanche au milieu, pour faire respirer la page et aussi diviser la lecture, une partie sur mon travail et une autre partie expliquant le rôle de mon blog.
dimanche 20 mai 2012
Prospectus
Cette phase de travail est particulière. En effet j'ai réalisé un prospectus présentant mon travail pour un hypothétique gérant d'exposition. Ce document devait donc valoriser mes recherches, pour se faire j'ai donc privilégié une mise en page rappelant mon travail. La première page reste sobre, l'intérieur se veut plus désordonné pour amener une transition avec le visuel de la fin.
J'ai réalisé un fond pour l'intérieur, reprenant les obliques de mes recherches et les points marquant les intersections, deux aplats gris viennent apporter plus de poids et de stabilité à la mise en page.
Dernière et première page du prospectus
Intérieur du prospectus
J'ai réalisé un fond pour l'intérieur, reprenant les obliques de mes recherches et les points marquant les intersections, deux aplats gris viennent apporter plus de poids et de stabilité à la mise en page.
Dernière et première page du prospectus
Intérieur du prospectus
Essais couleur 1
Cette nouvelle phase de travail consiste à intégrer de la couleur à mes visuels. Un questionnement va alors apparaître, la couleur doit-elle être intégrer par touche? Doit-elle s'imposer ou être discrète?
J'ai choisi les couleurs primaires pour mes recherches, les intégrant en transparence, des mélanges peuvent donc se faire. J'ai donc suivi plusieurs pistes, en disposant la couleur sur les lignes directrices ou sur les intersections.
J'ai trouvé compliqué de composer avec de la couleur car il est dur de savoir la gérer pour ne pas que notre visuel devienne surchargé et indigeste. On doit arriver à trouver un certain dosage. Je pense qu'il me faudra encore plus de recherches pour arriver à la maîtrisé convenablement, je voudrais continuer sur la voie du deuxième visuel en gardant les éléments noirs pour contrebalancer l'aspect bariolé que l'on peut retrouver sur le troisième visuel.
dimanche 13 mai 2012
Le Design graphique
Après la lecture de cet ouvrage, la question de la qualité de celui-ci, sur la forme et sur le fond nous a été posée.
Pour ma part j'ai trouvé cet ouvrage bien organisé, l'ordre chronologique nous permet de nous y retrouver facilement et l'index de la fin permet de retrouver les articles traitant d'un artiste facilement, mais pas que, on peut aussi retrouver les mouvements, les affiches liées à des marques, et les typographies cités dans le livre. Ce qui est aussi très agréable est la présence de nombreux visuels illustrant chaque chapitre, ce qui nous permet de voir le travail des artistes mais aussi, en vision plus globale, l'évolution du style au fil des années.
La mise en page de l'ouvrage est plutôt réussie, elle est simple mais le fait de justifié le texte par rapport aux images la rend plus agréable.
Les points les plus faibles de ce livre sont la profusion de références, qui même si elle est intéressante, nous permettant d’acquérir plus de références, brouille parfois la lecture car il est difficile d'assimiler autant de connaissances; on se sent parfois un peu perdue au milieu de tout ces noms. Je regrette aussi de ne pas avoir vu le travail de certains artistes même si j'admet qu'il est difficile de tout montrer dans un livre poche. Les légendes sur les côtés sont aussi parfois mal organisées, nous obligeant à chercher dans le livre à quoi elles correspondent car elles ne sont pas forcément à côté du chapitre quelles illustrent.
J'ai trouvé que ce livre était un bon support pour découvrir le monde du graphisme, en effet il est difficile de trouver quelque chose d'aussi complet sur internet. On n'est jamais sûr des références données dans les sites, et les articles que l'on peut lire ne traite pas le sujet de manière aussi complète.
"Le Design graphique", Alain Weill
Après la lecture du livre Le Design graphique d'Alain Weill, nous devions sélectionner deux artistes ou mouvements qui se rapprochaient le plus de notre travail, puis en faire de même pour ceux qui s'éloignaient le plus de nos recherches.
Je commencerais donc par parler du mouvement De Stijl, qui pour moi illustre très bien ce à quoi je voudrais tendre dans mon travail. Le nom de ce mouvement est tiré d'une revue d'architecture et d'arts plastiques publiée en Hollande. Le principe de ce magazine m'a tout de suite séduite, en effet il prône l'épuration, la rigueur qui est appliquée dans chaque visuel tend à un équilibre, une perfection trouvée par l'usage de couleurs dites "pures" (sans dégradé et uniquement des couleurs primaires) et des formes géométriques les plus simples: lignes, rectangles et carrés.
Je trouve que leurs mises en pages tournant autour du carré et le choix des typographies dans cette revue sont remarquables, les compositions sont d'une simplicité extrême par leurs formes, mais leur dispositions donne une dynamique forte et imposante. C'est cette ambiguïté que je cherche à mené dans mon travail, cette subtilité trouvée avec les éléments les plus pures et les plus simples.
Page et couverture du magazine De Stijl (avec la typographie dessinée par Vilmos Huszàr)
Composition, 1917, Bart Van der Leck Composition avec du Rouge, du Jaune et du Bleu, 1921, Piet Mondrian
Dans un autre style, le travail de Cassandre me parle beaucoup. On peut retrouver, comme le mouvement De Stijl, beaucoup de géométrie dans son travail. Le principe de simplification des formes qu'il utilise dans la plupart de ses visuels sont très intéressants, il rend le sujet plus imposant et poétique.
Ses mises en pages m'ont aussi beaucoup intéressées, il utilise les principes de la perspectives pour amener de la profondeur à ses affiches. La construction de ses images est très rigoureuse mais très efficace, le message est tout de suite perçue par le spectateur tout en étant subtil et simple.
Dans mon travail j'essais toujours de chercher la simplicité, et c'est pour ça que je me suis identifiée à cet artiste car ses affiches sont extrêmement subtiles et très poétiques, ce que j'aimerais faire passer dans mes visuels.
Etoile du Nord, 1927 Normandie, 1935
Je présente enfin les mouvements ou artistes ayant le moins de rapport avec mes recherches.
Je vais tout d'abord citer Otto Baumberger. Bien que je trouve ces affiches plaisantes, je ne me retrouve pas du tout dans le style de celles-ci. En effet l'hyperréalisme utilisé pour ces visuels ne m’intéresse pas du tout, ainsi que le principe de l'affiche-objet. Il y a un réel manque de poésie dans ces visuels, et un côté un peu trop classique s'y dégage. Je trouve les compositions moins audacieuses. J'ai toujours recherché de la géométrie dans mon travail et je ne la retrouve que très peu dans les affiches de cet artiste. Un côté peu être trop brut se fait ressentir, on a sur la même affiche l'objet et la marque de cet objet, ce que l'on retrouve sur presque toutes les affiches publicitaires dans la rue de nos jours. C'est peu être à cause de cette lassitude que je n'accroche pas avec le travail de cet artiste.
PKZ, 1923 Zwitserland
Je commencerais donc par parler du mouvement De Stijl, qui pour moi illustre très bien ce à quoi je voudrais tendre dans mon travail. Le nom de ce mouvement est tiré d'une revue d'architecture et d'arts plastiques publiée en Hollande. Le principe de ce magazine m'a tout de suite séduite, en effet il prône l'épuration, la rigueur qui est appliquée dans chaque visuel tend à un équilibre, une perfection trouvée par l'usage de couleurs dites "pures" (sans dégradé et uniquement des couleurs primaires) et des formes géométriques les plus simples: lignes, rectangles et carrés.
Je trouve que leurs mises en pages tournant autour du carré et le choix des typographies dans cette revue sont remarquables, les compositions sont d'une simplicité extrême par leurs formes, mais leur dispositions donne une dynamique forte et imposante. C'est cette ambiguïté que je cherche à mené dans mon travail, cette subtilité trouvée avec les éléments les plus pures et les plus simples.
Page et couverture du magazine De Stijl (avec la typographie dessinée par Vilmos Huszàr)
Composition, 1917, Bart Van der Leck Composition avec du Rouge, du Jaune et du Bleu, 1921, Piet Mondrian
Dans un autre style, le travail de Cassandre me parle beaucoup. On peut retrouver, comme le mouvement De Stijl, beaucoup de géométrie dans son travail. Le principe de simplification des formes qu'il utilise dans la plupart de ses visuels sont très intéressants, il rend le sujet plus imposant et poétique.
Ses mises en pages m'ont aussi beaucoup intéressées, il utilise les principes de la perspectives pour amener de la profondeur à ses affiches. La construction de ses images est très rigoureuse mais très efficace, le message est tout de suite perçue par le spectateur tout en étant subtil et simple.
Dans mon travail j'essais toujours de chercher la simplicité, et c'est pour ça que je me suis identifiée à cet artiste car ses affiches sont extrêmement subtiles et très poétiques, ce que j'aimerais faire passer dans mes visuels.
Etoile du Nord, 1927 Normandie, 1935
Dubonnet, 1932
Typographie Bifur
Je présente enfin les mouvements ou artistes ayant le moins de rapport avec mes recherches.
Je vais tout d'abord citer Otto Baumberger. Bien que je trouve ces affiches plaisantes, je ne me retrouve pas du tout dans le style de celles-ci. En effet l'hyperréalisme utilisé pour ces visuels ne m’intéresse pas du tout, ainsi que le principe de l'affiche-objet. Il y a un réel manque de poésie dans ces visuels, et un côté un peu trop classique s'y dégage. Je trouve les compositions moins audacieuses. J'ai toujours recherché de la géométrie dans mon travail et je ne la retrouve que très peu dans les affiches de cet artiste. Un côté peu être trop brut se fait ressentir, on a sur la même affiche l'objet et la marque de cet objet, ce que l'on retrouve sur presque toutes les affiches publicitaires dans la rue de nos jours. C'est peu être à cause de cette lassitude que je n'accroche pas avec le travail de cet artiste.
PKZ, 1923 Zwitserland
Baumann, 1928
Un autre artiste auquel je ne m'identifie pas du tout est Tadanori Yokoo. Ces visuels sont très agressifs, composés de patchwork d'images extrêmement colorées, l'oeil s'y perd complètement. On ne distingue pas le message principale de ses affiches, où l'on discerne très mal leurs compositions.
Son travail est beaucoup trop complexe, il y a trop d'informations sur un même support et je ne trouve ça pas très approprié pour des affiches car elles doivent être efficaces et le message doit tout de suite passer.
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